On vous présente le cravacheur et le coagulateur


Le nouveau duo de formes supérieures de SoLA arrive pour vous secouer.


Dans la deuxième extension de Dead Island 2, les fans vont découvrir le SoLA, un festival devenu charnier vivant. Nos tueurs devront se déchaîner en coulisses et dans la fosse face à des hordes particulièrement agitées, et partageront la scène avec deux nouvelles formes supérieures de zombies qui mettront à l’épreuve tous leurs talents pour le massacre.

Attention, voilà le cravacheur. Ce zombie n’était qu’une Californienne comme une autre à la dernière mode bohème, mais ses nouvelles pulsions l’ont poussée à se creuser la chair pour en extirper ses propres entrailles encore juteuses. À présent, elle utilise ses intestins comme des fouets et peut aveugler ses cibles en leur jetant des organes, ce qui la rend redoutable à distance.


Et si ça ne suffit pas à vous donner des cauchemars, le coagulateur devrait s’en charger. Il est capable de se dissoudre en un amas de chair visqueux et répugnant, puis de se reformer sans prévenir là où vous l’attendez le moins. Violent et acharné, il vous prive du contrôle de l’espace et vous empêche de trouver un coin où souffler : face à lui, impossible de fuir en espérant un temps mort.



Mater la foule en délire


« Les deux nouvelles formes supérieures présentent aux joueurs un défi difficile et inédit, même à ceux qui ont terminé le jeu, » nous explique Aiden Bains, responsable de la conception technique des ennemis. « On les sort un peu de leur zone de confort, et en même temps, on encourage la créativité et on leur permet d’essayer de nouveaux outils. »

Prenons le cravacheur. Son fouet d’intestins lui donne de redoutables attaques au corps à corps qui fonctionnent aussi à portée étendue, ce qui va mettre dans l’embarras les joueurs qui préfèrent arroser de loin. Et encore pire, ses aptitudes d’automutilation empêchent les tueurs d’activer leur colère sanguinaire : quand il y a un cravacheur dans le coin, vous ne pouvez plus vous reposer sur vos super attaques.


Le coagulateur, lui, introduit un tout nouveau problème. « D’un point de vue des mécanismes de jeu, c’est un zombie avec une capacité de téléportation, dit Bains. De base, ça peut déjà vous déstabiliser. Vous ne pouvez pas savoir où est l’ennemi et il n’est pas toujours possible de vous échapper, puisqu’il a juste à se dissoudre pour disparaître. »

« Il n’a pas besoin de perdre du temps à traverser l’espace ou à franchir les obstacles. Et quand le joueur essaie de s’enfuir, il peut réapparaître devant lui pour lui couper la route. »

Vous pensez pouvoir dominer le coagulateur malgré tout ? Il possède aussi une aptitude secondaire « d’afflux sanguin » : il s’arrête et rassemble ses forces pour vous balancer dessus un véritable mur de mort putride de dix mètres. La combinaison de ses capacités en fait un adversaire très coriace et peut rendre le combat complètement imprévisible.


Exterminer, une question de volonté


Mais même face à ces nouvelles formes implacables, les tueurs ont toujours une chance. L’attaque typique du cravacheur ne sera peut-être pas aussi efficace si vous le privez du membre avec lequel il donne ses coups de fouet ? Et le coagulateur a beau être capable de reprendre forme et même de régénérer les membres perdus, en vous en prenant à sa jauge de stabilité avec des armes qui ont une force élevée, vous pourriez le faire s’effondrer. En choisissant bien votre moment, vous pouvez le surprendre en position vulnérable.

Comme le dit Bains : « On commence toujours par le mécanisme de base, ce qui définit chaque ennemi. Ça signifie à la fois les capacités qu’il utilisera contre les joueurs et les moyens qu’auront ces derniers de retourner la situation en leur faveur s’ils le veulent. »

« L’idée, c’est que les joueurs sont d’abord des survivants, puis deviennent des tueurs une fois qu’ils maîtrisent le combat et les ennemis. C’est notre but avec ces nouvelles créatures. Elles sont très puissantes, mais aussi prêtes à s’écrouler dans les bonnes conditions. »


De plus, chaque nouvelle forme supérieure introduit de nouveaux moyens de faire gicler le sang en s’arrangeant pour que les zombies se retournent les uns contre les autres. Par exemple, les joueurs les plus rusés pourront exploiter le fouet du cravacheur à leur avantage. « S’il y a des traînards plus faibles autour, le fouet peut servir d’arme tranchante, dit Bains. D’un seul coup, les voilà découpés de partout et le sang coule encore plus ! »

Sang frais et gore à gogo


Dead Island 2 apporte une sélection de nouveaux zombies mortels pour donner du fil à retordre aux tueurs. Où est-ce que l’équipe puise ses nouvelles idées ? « Tous nos zombies doivent avant tout être définis dans leur concept d’horreur, dit Bains. La conception commence à partir des mécanismes de jeu, mais chaque créature doit être contextualisée dans l’horreur. Une fois que ces aspects sont définis, on les réapplique à la conception et on voit comment les développer encore plus. »

Pour le cravacheur, ça a commencé par les attaques au fouet et l’automutilation, et ses jets d’organes horribles sont venus naturellement à partir de là. « Toutes les aptitudes sont dérivées de sa personnalité, même si cette personnalité n’était pas le point de départ. »


« Tous les zombies de Dead Island 2 ont ces petits aspects intéressants, conclut Bains, mais SoLA nous a offert une vraie occasion d’innover. On a nos types de zombies avec leurs styles déjà installés, et ils sont là pour durer. Mais là, on a développé des créatures qui vont vraiment époustoufler les joueurs : "Ouah, je n’avais jamais joué à un jeu où les zombies font ça !" »